Tribu Festival 2025
Depuis 26 ans, Tribu Festival creuse le sillon des musiques indisciplinées et trace des ponts inattendus entre traditions musicales, nouveaux territoires sonores. À Dijon, chaque automne, s’agrège une constellation d’artistes qui, chacun·e à leur manière, bousculent les genres, réenchantent les formes et font dialoguer les cultures avec audace.
La 26e édition affirme une fois encore cette ligne politique et poétique. Elle rassemble des artistes qui dessinent pendant 4 jours, au cœur de la ville, une cartographie musicale en mouvement colorée de rythmes déchaînés, d'héritages affirmés, d'expériences organiques ou électroniques et de paroles incarnées.
D’une rive à l’autre de la Méditerranée avec les mémoires chantées et les complaintes de (l’) Aïta Mon Amour, le chaâbi taillé pour la danse de Sami Galbi ou l’intimité d’un Soleil d’Hiver éclairé par l’oud de Grégory Dargent, le festival caresse l’Orient. De Caracas avec la transe percussive de Rebecca Roger Cruz, à Addis Abeba pour une rencontre inédite entre la chanteuse Etenesh Wassié et le trio punk jazz [Na], jusqu’à l’île de la Réunion avec le maloya rebelle de Christine Salem, le festival embrasse continents et traditions, emmenés par de prodigieuses musiciennes de maintenant. Au cœur du jazz, guidé par Sylvaine Hélary aux commandes de son Orchestre National, le festival s’entrelace dans les fresques orchestrales de la grande Carla Bley… En guise de bouquet final, une kermesse une peu spéciale où vous pourrez vous frotter à quelques machines et objets sonores ludiques concoctés par Coax, infatigable collectif de musicien.nes expérimentateur.rices.
Vous l’aurez compris, encore une fois Tribu Festival tourne les pages d'un atlas de géographie musicale, et vous offre un temps suspendu pour écouter les manifestes sonores d’un mode pluriel, un moment pour se laisser surprendre, déranger parfois, et souvent émouvoir.
Bon festival à toutes et tous.
L’équipe du festival.